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Poomsés

Généralités

Définition

Un poomsé est un enchaînement de mouvements, blocages comme attaques, représentant un combat imaginaire contre un ou plusieurs adversaires.
À cela s'ajoute une certaine dimension philosophique puisque les déplacements à l'intérieur des poomsés suivent des lignes bien précises (celles des huits éléments du Palgwé dans les Taegeuk Poomsés, celles d'idéogrammes chinois ou coréens dans les Poomsés Supérieurs), et que les mouvements du poomsé s'accordent avec les valeurs que représentent ces lignes.
Chaque poomsé a donc une forme (poom en coréen) et une identité (sé ou sae) qui lui sont propres.

Le but des poomsés est de permettre un apprentissage progressif des mouvements et positions de base du Taekwondo, mais aussi des notions de respiration, de concentration et d'équilibre.

Bref historique

L'histoire des poomsés est liée à l'histoire du Taekwondo moderne, que nous vous invitons à relire pour plus de détails.

Au tout début du Taekwondo, les premiers poomsés étaient les Hyongs. Mais suite aux divers désaccords avec le Général Choi, la KTA (Korea Taekwondo Association) avait nommé, à la fin des années 1960, un comité de création de formes.
Ce comité était composé de :
KWAK Kun Sik (Chung Do Kwan)
LEE Yong Sup (Song Moo Kwan)
PARK Hae Man (Chung Do Kwan)
HYUN Jong Myung (Oh Do Kwan)
KIM Soon Bae (Chang Moo Kwan)
Ils créent en 1967 les 8 poomsés Palgwé, et les 9 poomsés Yoodanja (Koryo à Ilyeo, les poomsés supérieurs). A ce moment, 2 des kwans majeurs, le Jidokwan et Moo Duk Kwan, étaient encore « fusionnés » au sein de la Korea SooBahkDo Association (concurrente de la KTA), et n'ont donc pas participé à leur élaboration.

Quelques années plus tard, sous l'impulsion de Chong Hong Soo et Im Young Taek (Moo Duk Kwan) et Lee Chong Woo (Jidokwan), ces kwans rejoignent la KTA, et 3 nouveaux membres s'ajoutent à ceux du précédent comité :
LEE Chong Woo (Jidokwan)
BAE Young Ki (Jidokwan)
HAN Yong Tae (Moo Duk Kwan)
C'est là que les Taegeuk Poomsés, que nous utilisons toujours, remplacent les Palgwé Poomsés. D'une part, parce que ces derniers avaient été fait sans la participation du Jidokwan et du Moo Duk Kwan, et d'autre part parce qu'ils étaient jugés trop proches des katas du Karaté, et mal adaptés à la progression des élèves débutants.
Les poomsés supérieurs eux ne sont par contre pas ou peu modifiés.

En parallèle, les Hyongs, rebaptisés Tuls (lecture coréenne de l'idéogramme chinois Hyong), sont eux conservés et toujours utilisés aujourd'hui en ITF.

Critères d'exécution

Voici les critères d'exécution :

Conseils

Voici maintenant une petite liste de conseils, destinée à vous faciliter la pratique des poomsés :

  1. N'allez pas à cent à l'heure ! Ce n'est pas ce qu'on vous demande ! Prenez votre temps (tout en gardant un rythme un minimum soutenu tout de même), cela vous évitera de bâcler vos mouvements et vos armements, de perdre l'équilibre, de vous tromper ou d'hésiter, car vous aurez ainsi un peu plus de temps pour réfléchir, et enfin de finir le poomsé sur les rotules...
  2. Respiration inaudible ne veut pas dire inexistante. Inspirez, expirez : respirez ! Ne faites pas votre poomsé en apnée, c'est plus fatiguant et le travail en apnée favorise la production par l'organisme d'acide lactique, le responsable des courbatures et des crampes.
  3. Ne cherchez pas à apprendre un maximum de poomsés en un minimum de temps pour monter en grade plus vite, c'est sans doute le meilleur moyen pour se mélanger les pinceaux. Considérez que vous ne connaissez bien un poomsé qu'après l'avoir fait 1000 fois (au moins) !
  4. Variez les repères visuels, c'est à dire ne faites pas toujours vos poomsés face au même mur : vous risqueriez de vous retrouver déstabilisé si vous n'êtes plus face à ce mur lors d'un examen.
  5. Variez aussi la manière de faire les poomsés : en avançant, les yeux fermés, face à un partenaire ou dos à dos... afin de bien différencier les travaux d'équilibre, de position, de mémorisation des mouvements.
  6. Enfin, ce n'est pas lié à 100% aux poomsés, mais c'est important tout de même : dans les poomsés, certaines techniques de bras ne sont exécutées que d'un côté. Pensez à travailler ces techniques aussi avec l'autre bras, hors du poomsé. On peut donner comme exemple le sonnal djebi poom mok tchigui dans le Taegeuk Sa Jang.